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A savoir sur Madagascar

Bienvenue à Madagascar

Madagascar est une île de l’Océan Indien pourvue de richesses naturelles. Sa superficie d’un peu plus de 587 000km² dévoile des atouts de toutes sortes. C’est un pays très accueillant qui mérite d’être visité.

Les différentes richesses de Madagascar

Madagascar est reconnu pour son exotisme. Le pays regorge également de sites naturels exceptionnels. Ces points forment des facteurs économiques avantageux liés aux visites touristiques. Ils sont généralement toujours placés en 1ère position, de manière à favoriser les découvertes sous tous les angles.

Un pays comblé en ressources naturelles

Madagascar dispose de ressources naturelles très intéressantes et très variées. L’île abrite d’ énorme quantité de réserves d’or. Il produit également du pétrole et du coton, des marchandises très utilisées dans le quotidien. La présence de nickel, de cobalt, de phosphore et de titane joue un rôle principal dans l’exportation. Le saphir est également une matière précieuse très exploitée dans le pays.

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Une faune exceptionnelle

La faune de Madagascar est avant tout caractérisée par à peu près 90% d’espèces endémiques. Elle comprend :

  • Les invertébrés :souvent difficiles à localiser, vous pouvez les apercevoir dissimulés sous des pierres ou des troncs.
  • Les amphibiens comptent à peu près 300 espèces priorisant la présence de grenouilles à riches couleurs contrastes.
  • Les poissons, quant à eux, présentent 58 espèces d’eau douce, et 6 espèces d’eau saumâtre. Ils sont présentés en toute taille et aux couleurs de l’arc-en-ciel.
  • 400 espèces de reptiles démontrent une image assez inoffensive, avec une endémicité de 92%.
  • 318 espèces d’oiseaux spectaculaires couvrent Madagascar, avec un peu plus d’une centaine d’espèces endémiques. Ils transmettent la beauté du pays à travers leurs chants magnifiques et leur plumage original.
  • Concernant les mammifères, il existe un peu plus de 150 espèces endémiques classées insectivores, carnivores, et végétariens. Outre le lémurien, à noter spécialement la splendeur des baleines et des dauphins. Les tortues ont la particularité de vivre libre, elles ornent aussi merveilleusement bien et en particulier les régions provinciales que la mer.

Une flore passionnante

La flore de Madagascar comprend une totalité de quelques 250 000 espèces, endémiques à 70%. La particularité du climat très sec ou très humide fait de la végétation une richesse spéciale. La pousse est en effet très dense, et offre une collection exclusive de plantes succulentes, vasculaires et non vasculaires, de champignons, et d’algues. Elle abrite également les palmiers, les orchidées, les baobabs, et le jasmin de Madagascar.

Les particularités de Madagascar

Madagascar est composé par un milieu très diversifié. C’est un pays qui nage dans la biodiversité, à savoir la mise en valeur des écosystèmes, des espèces et des gènes. Outre ses richesses naturelles, il renferme les meilleurs éléments emblématiques qui le surpassent.

La population malgache, un état d’esprit ethnique

Les quelques 27 millions d’habitants de Madagascar englobent 18 ethnies dans tout le pays. Outre la langue officielle qui les unit, l’Etat insulaire définit au sein de chaque ethnie une tradition particulière ou un rituel à respecter, ainsi que des us et coutumes appropriés. Chaque communauté utilise généralement le dialecte adéquat.La découverte de la population assure le plaisir de savourer les caractéristiques de leur mode de vie.

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L’animal emblématique de Madagascar : le lémurien

Espèce emblématique et endémique de Madagascar, le lémurien vit en forêt tropicale. Les 100 000 espèces sont réparties dans les 4 coins du pays, respectueux de leurs conditions de vie. Vous avez donc la chance de les apercevoir dans les forêts, les réserves naturelles, ou encore les parcs nationaux. Les admirerconstitue un moment inoubliable en visitant la terre malgache. Ils sont particuliers dans leurs comportements, leurs carrures physiques, et leur aspect très communicatif. D’autant plus que leurs espèces n’existent qu’à Madagascar,

La plante emblématique de Madagascar, le Ravinala

Plante tropicale, endémique et spécifique des terres malgaches, le Ravinala ou Ravenala Madagascariensis est une plante géante capable d’atteindre 20m de hauteur. Sa grande carrure d’éventail participe à la beauté naturelle du pays.

Cet arbre du voyageur est également producteur d’avantages bénéfiques. Il participe totalement à la construction des cabanes légères ou falafa. Son tronc sert de ruches aux abeilles, et sa tige de matière 1ère ou de conservation d’eau de pluie dans le besoin. Enfin, La plante forme une excellente assiette lors des évènements traditionnels. Le cœur du Ravinala se cuisine et se consomme également, notamment par la population orientale de l’île.

L’arbre, emblème des terres malgaches

Le baobab ou reniala est un arbre emblématique et endémique de Madagascar.Il représente 6 espèces dans le pays.En tant que mère de la forêt, l’arbre présente une superficie d’environ 20m de hauteur. Il constitue un excellent produit alimentaire, un produit pharmaceutique indispensable, mais aussi un arbre de vénération. Les malgaches y appliquent souvent des rituels lors de leurs cultes d’adoration.

Des emblèmes culturels : le zébu et le riz

La culture traditionnelle malgache inclut le zébu et le riz parmi leurs emblèmes. Elle les classe comme richesse traditionnelle en tout point. En effet, le zébu désigne la puissance, la richesse et la prospérité à Madagascar. Il est priorisé lors des rituels.Il est également très pratique en brousse, tout comme en campagne, en tant que moyen de transport.

D’autre part, le riz est l’aliment principal et traditionnel des malgaches. Madagascar est donc connu en tant que grand consommateur de riz, mais aussi grand cultivateur traditionnel. La théorie du riz est entrée dans la richesse philosophique des malgaches. Tantôt elle apporte une formule comparatrice à l’homme, tantôt elle révèle une morale attribuée à chacun.

Madagascar Tours and Travel Company est heureuse de fournir une large gamme de services à ceux qui souhaitent visiter Madagascar, et de les aider à préparer leur voyage.

Nous offrons : Des voyages, des vacances en famille, des voyages de noces, des voyages organisés ou personnalisés, des itinéraires individuels ou en groupe et des excursions telles que la faune, l’ornithologie, la randonnée, le trekking, la découverte générale, l’aventure et bien d’autres encore…

Nous sommes spécialisés dans l’organisation de circuits personnalisés, individuels ou en groupe, permettant aux touristes de découvrir la beauté de Madagascar dans son ensemble, non seulement la faune et la flore mais aussi la culture captivante et riche de son peuple. Nous disposons d’une équipe de spécialistes malgaches expérimentés dans les différents aspects de la planification et de l’organisation de voyages dans tout le pays. Au fil des années d’expérience, nous avons décidé de mettre en commun nos connaissances pour offrir des programmes raffinés afin d’être plus flexibles et orientés vers le client.

Grâce à Internet, nous voulons rendre la destination plus proche de tous ceux que nous invitons à nous joindre en un seul clic.
Ainsi, que vous recherchiez des options privées ou de groupe, quel que soit votre budget et le temps dont vous disposez, nous sommes sûrs d’avoir quelque chose qui vous conviendra. Veuillez nous envoyer un e-mail et nous faire part de vos centres d’intérêt, et nous vous répondrons avec votre itinéraire dans les prochains jours.

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Informations générales et utiles

INFORMATIONS GÉNÉRALES ET UTILES SUR MADAGASCAR
ACCÈS
On vient à Madagascar par avion et aussi par mer, mais cela vaut surtout pour les bateaux de croisière qui font escale dans l’île et dont les voyages sont effectués à l’avance, voire un an auparavant. Il n’existe pas de bateau de croisière qui transporte des passagers d’un endroit à l’autre de Madagascar, mais les compagnies aériennes sont assez nombreuses et desservent le pays presque tous les jours depuis d’autres continents. La plupart des avions, des jumbo jets, arrivent à l’aéroport international d’Ivato dans la capitale, Antananarivo. Nous avons la chance d’avoir des vols réguliers et directs d’Europe, comme la France, presque tous les jours et l’Italie deux fois par semaine après 10 heures de vol. Depuis l’Afrique, nous sommes reliés au Kenya une fois par semaine et à l’Afrique du Sud quatre fois par semaine en seulement trois heures. Depuis l’Asie, nous sommes reliés à la Thaïlande deux fois par semaine par un vol de sept heures. Les îles voisines comme Maurice et La Réunion nous rejoignent presque tous les jours en une heure. On voit que Madagascar n’est pas isolé du reste du monde, on peut venir sans difficultés de n’importe quel endroit.
VISA
Voyager à Madagascar est facile. Toutefois, un visa d’entrée et de séjour est nécessaire. Vous avez deux possibilités :
Pour le premier choix, si vous n’êtes pas pressé et que vous avez la patience de suivre une file d’attente à l’arrivée à l’aéroport international d’Ivato à Antananarivo ou d’autres aéroports comme à Majunga en provenance de Mayotte, Fort Dauphin en provenance de Johannesburg, Tamatave en provenance de La Réunion, Nosy Be en provenance d’Italie ? Le visa accordé est de moins de 3 mois et dans ce cas, on doit fournir un droit de 35Euro et présenter un passeport valide pour six mois à partir du jour du retour.

La deuxième option est pour vous qui planifiez votre voyage plusieurs semaines avant votre départ. Vous pouvez demander le visa auprès de l’ambassade ou du consulat de Madagascar dans votre pays. Il suffit dans ce cas d’un passeport valable six mois après la date de retour, de deux photos d’identité, d’une copie du billet d’avion ou d’un certificat de réservation délivré par une agence de voyage ou la compagnie aérienne, d’une taxe de 35 euros et d’un formulaire rempli. Vous trouverez ci-dessous les contacts qui peuvent vous aider..,
Ambassades de Madagascar :
EnFrance : +33 1 45 04 62 11 / +33 1 45 03 34 45 / +33 1 45 04 40 70 et en
En Italie : + 39 06 36 30 77 97 / +39 06 36 30 31 02 ;
Au Royaume-Uni : + 1 613 744 79 96 ou 1613744 78 09,
En Allemagne : 02 28 95 35 90,
Aux Etats-Unis 619 481 74 74, au Japon 813 34 45 72 52 ; Johannesburg 27 11 442 33 22 ou 27 11 78 42 30 ; à Durban au 031 239 704 ; à La Réunion au 0262 35 50 59 et à Nairobi 254 221 83 93. La liste est loin d’être exhaustive mais vous pouvez nous écrire pour plus d’informations.
Une fois à Madagascar, vous pouvez encore prolonger votre visa touristique auprès du Ministère de l’Intérieur pour une durée inférieure à 3 mois et auprès du Ministère des Affaires Etrangères pour une durée supérieure à 3 mois. Pour une demande de visa de long séjour, vous devez toujours fournir des photos, une déclaration de devises, un document indiquant le motif de la demande, une preuve d’hébergement, une facture d’électricité ou de téléphone au nom du demandeur…

Vivre et travailler à Madagascar n’est pas difficile si vous justifiez d’un revenu et de ressources pouvant aider la population locale. Mais il faut être prudent dans tout ce que vous faites de peur d’être expulsé sans préavis ni justification.
SANTÉ ET VACCINATION
Aucune vaccination n’est exigée pour l’entrée à Madagascar. Cependant, si vous êtes un voyageur fréquent, vous devez toujours être prudent en faisant les vaccinations suivantes (source : Organisation mondiale de la santé) : coqueluche, DT polio, fièvre jaune, rage, typhoïde, tétanos, diphtérie, hépatites A et B.
Madagascar est un pays tropical. Le paludisme existe dans toutes les régions de l’île, en particulier sur la côte Est, où le climat est humide et pluvieux. Il est donc essentiel de se protéger correctement des piqûres de moustiques en portant des vêtements couvrants, en utilisant des moustiquaires dans les chambres, en appliquant des lotions anti-moustiques et en prenant des comprimés de paludrine ou de savarine tous les jours avant le départ et jusqu’au jour du retour selon la prescription de votre médecin. Le paludisme provoque une fièvre accompagnée de frissons importants, de courbatures, de maux de tête et de troubles digestifs… ATTENTION, cette maladie est mortelle si elle est négligée.

En dehors de ces médicaments de prévention, votre système digestif pourrait être perturbé par notre plat malgache, aussi sain et authentique soit-il ! Prévoyez donc des médicaments antiseptiques, intestinaux et antiallergiques. Certes, vous trouverez des pharmacies bien achalandées dans chaque ville, mais plus vous en apporterez, mieux vous aiderez les médecins des campagnes, où les patients sont généralement pauvres, pendant votre séjour. C’est une habitude que nous vous encourageons à prendre comme le dit le proverbe « joindre l’utile à l’agréable ».
DEVISE LOCALE

Le' »Ariary » est la monnaie utilisée à Madagascar. 1 Euro équivaut approximativement à 3900 MGA (Ariary malgache). En arrivant à Madagascar, vous devenez un millionnaire malgache ! Et il est vrai qu’il est assez difficile d’emporter tout cet argent pendant votre voyage. C’est pourquoi il est pratique de pré-commander vos vacances par l’intermédiaire d’un tour opérateur comme nous et de tout payer depuis votre pays. Les cartes de crédit sont acceptées dans certains hôtels haut de gamme, mais vous pouvez également retirer de l’argent aux guichets automatiques de certaines banques, ce qui n’est pas très facile. Apportez toujours de l’argent liquide, qui est facile à échanger partout dans l’île. Dans ce cas, chacun mettra en œuvre le taux de change adéquat en se référant un peu à la banque ! Dans les années 90, le taux de change était rare dans le pays, et le taux de change illégal était très courant. Aujourd’hui, Madagascar n’a plus ce problème mais le taux de change illégal demeure. La différence n’est pas grande et nous ne le recommandons pas pour le bien du pays ! De nombreuses banques sont établies à Madagascar pour vous servir correctement.
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Par rapport à l’Europe, l’heure de Madagascar a 2 heures d’avance en hiver et 1 heure d’avance en été. Par exemple, s’il est midi à Paris, il est 14 heures à Madagascar. Par rapport aux Etats-Unis d’Amérique, Madagascar est également en avance. L’heure n’est pas la même si l’on se réfère à Chicago ou à New York. L’heure de Chicago a 8 heures de retard sur Madagascar et celle de New York, 7 heures. Par rapport aux îles voisines – La Réunion, Maurice et Seychelles – l’heure de Madagascar a une heure de retard. Par rapport à l’Afrique, comme Johannesburg, Madagascar a une heure d’avance, car elle se trouve dans le même fuseau horaire que le Kenya. Par rapport à la Thaïlande, Madagascar a 4 heures de retard.

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La gastronomie malgache

Avec une civilisation basée sur la culture du riz, héritage de l’Asie du Sud-Est, il n’est pas étonnant que statistiquement, le peuple malgache soit l’un des plus gros consommateurs de riz au monde, obligeant le pays à importer de Chine, de Thaïlande et d’Inde.

Madagascar importe du riz pour sa consommation tandis qu’il exporte vers la France, sous forme de riz de luxe et récemment vers les Etats-Unis et l’Italie sous forme de riz rouge au goût plus naturel. Même s’il possède d’autres céréales comme le maïs ou le sorgho, et des tubercules (manioc, ignames et pommes de terre), le Malgache se sent affamé et affaibli sans son assiette de riz.
Habituellement, le riz est cuit à la vapeur et sec pour le déjeuner, mais il est bouilli comme une soupe pour le petit-déjeuner et le dîner. Au petit-déjeuner, il prend le nom de « sosoa » et se mange avec de la viande frite ou grillée, une omelette ou les restes du repas de la veille. C’est aussi le seul plat de riz qui s’accommode d’une douceur (miel, pâte de cacahuète ou même lait).
Le riz sec étuvé.

Base de tout repas important, il est l’équivalent du pain dans la cuisine occidentale. Il est si important que parmi les anciens, on utilise l’unité de temps de cuisson : selon sa longueur, il faut un ou deux pour cuire le riz, durée étonnamment précise car, quelle que soit la quantité de grains ou de combustible utilisée, la cuisson italmost prend toujours moins d’une heure. Cette cuisson se fait uniquement avec de l’eau, sans sel ni graisse, et s’arrête lorsque le fond de la marmite est en train de brûler donnant un riz aux grains caramélisés dont l’odeur est immédiatement reconnaissable. Cette caramélisation autorise la construction de la boisson traditionnelle non alcoolisée, appelée « ranovola » (eau d’argent), reconnaissable à son arôme et recommandée par la faculté de médecine pour ses propriétés gastriques. Cette boisson est aussi un remède souverain pour les gourmands qui abusent du piment malgache : si elle est bue très chaude, elle soulage immédiatement la brûlure chimique alcaloïde du piment, que les boissons glacées sont impuissantes à juguler.

Ce n’est qu’une fois sorti de la marmite que le riz sera agrémenté de diverses sauces ou servi nature et saupoudré d’une sorte d’effeuillage. Dans ce dernier cas, il s’agit pour certaines grandes tables de restaurant de présenter un plat qui nécessite une façon particulière de le servir. Mais, qu’il s’agisse d’un repas de famille où il y avait quelques légumes bouillis dans de l’eau légèrement salée ou d’un menu de fête avec un bon ragoût de viande, des crevettes royales, des ingrédients raffinés et des épices délicates, le bouillon sur le riz cuit à la vapeur améliorera le plat. Dans le même temps, on servira une ou plusieurs viandes braisées, le plus grassement possible, ou de la sauce de poisson. Les plats de viande de poulet, de canard, de dinde et d’oie sont festifs, toute envie de volaille est comblée en sacrifiant un poulet bio, dit poulet malgache, à la chair filandreuse mais souvent plus cher et plus apprécié car plus prononcé au goût.

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Ce bref aperçu montre que la cuisine malgache est plus familiale et économique, évitant les complications. L’utilisation des huiles est parcimonieuse : elles seront fournies principalement par les viandes étant presque toujours sélectionnées pour leur graisse qui nomme l’utilisation la plus rare pour l’huile végétale, qui ne sera utilisée que pour faire sauter ou tofrer les aliments.
Comme nous l’avons dit, contrairement à la cuisine africaine, la cuisine malgache utilise très peu les tubercules comme aliment de base ou comme ingrédients. Elle utilise davantage les feuilles et les herbes, riches en vitamines mais peu rassasiantes. L’un des éléments favoris est la feuille de manioc, finement écrasée pour ressembler à une purée rappelant les plats d’épinards. Appelée ravintoto, cette purée est mélangée avec du lard de porc, la bosse très grasse du zébu, des cacahuètes écrasées et de la noix de coco, rarement mélangée avec du poisson, mais toujours avec beaucoup d’huile. Étonnamment, ce plat est très populaire et presque toujours servi en famille, mais jamais lors d’un dîner de gala, sauf au sein des diasporas où les nostalgiques s’empressent de le consommer. La composition et le goût étant très proches du somba congolais, il a un goût légèrement amer et apparemment la propriété de soigner la muqueuse intestinale en cas de diarrhée.
En dégustant les différents plats malgaches, vous remarquerez que la saveur naturelle des ingrédients est très rarement déformée ou cachée, contrairement à notre discours ; notre nourriture est frugale, simple, sans plats ni ellipses mais claire et directe. Cela n’empêche pas certains de nos grands cuisiniers de remporter des médailles et des honneurs dans divers concours organisés par les maîtres du genre en France.

La culture malgache

Sans aucun doute, les visiteurs qui débarquent pour la première fois à Madagascar sont frappés par la sonorité de la langue malgache qui semble contenir un nombre très important de la lettre « a », un peu à la manière de l’italien. Mais on se rend vite compte que les autres voyelles « a », bien qu’écrites, ne sont pas accentuées et qu’un grand nombre de syllabes restent muettes. Le voyageur a alors découvert un aspect de la culture malgache : nombreuses sont les parties qui restent inexprimées, dans l’élocution mais aussi dans l’énoncé, même sur les idées ; non pas que le Malgache soit mystérieux mais son processus de réflexion passe par le moule pittoresque des phrases absconses-proverbiales pour ceux qui n’ont pas été exposés depuis leur petite enfance car elles adoptent une forme elliptique.

Ainsi, nous ne vous disons pas que c’est à vos risques et périls que vous faites quelque chose, mais nous ne manquerons pas de mentionner une personne nommée Rakamisy qui a souhaité un jour épouser quelqu’un des hauts plateaux (implicite : y compris toute la responsabilité liée à cela). En fait, les grands discours des orateurs les plus éloquents ne peuvent être composés que de plusieurs séries de proverbes plus ou moins humoristiques, semblant hors contexte, qui rendent les auditeurs heureux parce qu’ils visent à les ébranler ou à leur présenter des énigmes.

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Lors d’un récent mariage traditionnel, l’orateur du côté du marié a passé trois minutes à demander s’il pouvait commencer à parler, cinq minutes à saluer l’assemblée avec le membre de la famille, et quatre minutes à s’excuser d’avoir parlé. Ensuite, l’orateur du côté de la mariée ne pouvait pas faire moins que le premier, même si la raison principale de la réunion ne pouvait pas être abordée avant la fin des 30 premières minutes : présenter le marié, son ascendance de la deuxième génération et ses origines, ainsi que son désir d’épouser la mariée, dont l’ascendance et les origines étaient également énumérées en détail. Le commentaire le plus évident a été que la jeune femme était dans une situation très intéressante (son bébé est né deux mois après le mariage). Mais la réputation a été sauvée : une demande présentée dans les règles de l’art du maître de cérémonie, suivie d’une réception ressemblant à un banquet. Toutes les procédures ont été respectées.

Il en va de même pour les discours politiques : on parle franchement, mais on utilise des allusions subtiles qui font comprendre à l’adversaire qu’il fait fausse route et qui l’obligent à reculer sans être gêné. L’exemple ci-dessus est exceptionnel, ce n’est pas un exemple de la vie de tous les jours.Prenons maintenant le cas des salutations : en apparence, rien de plus simple que de dire bonjour, bonsoir ; sauf qu’à Madagascar, il faut connaître le rang social de la personne, et aussi à quelle occasion la salutation est faite. La formule change complètement selon que l’on rencontre un aristocrate chez lui ou un plébéien dans la rue, selon que l’on est Merina, Tsimihety ou Betsimisaraka, selon que la visite consiste à présenter des condoléances ou à souhaiter le bien-être d’un petit garçon récemment circoncis. On risque d’offenser son interlocuteur si l’on se trompe de formule et ce dernier ne sera prêt à pardonner qu’aux étrangers dont la connaissance des us et coutumes est manifestement embryonnaire.

Cependant, la culture ne se limite pas à la langue, et celle de Madagascar n’est pas seulement orale. L’écriture tient une place d’honneur avec des auteurs aussi célèbres que Rabearivelo, Rabemananjara, NyAvanaRamanantoanina ou Georges Andriamanantena, pour ne citer que les plus connus. Il est vrai que l’étude de leurs œuvres doit se faire par une connaissance approfondie de la langue et de ses subtilités car leur langue maternelle transparaît même dans leurs œuvres françaises. L’accès est plus facile avec la peinture où chacun repère les formes et les couleurs, que la toile soit plus proche de Miro ou de Matisse que de Vinci ou de Breughel. Les peintres malgaches évoluent en effet presque au même rythme que ceux de l’étranger et ils ne se cantonnent plus à l’art figuratif quasi photographique qui leur était habituel, mais se lancent dans une recherche libre d’une expression non contrôlée par les canons de la tradition.

La musique malgache est encore plus dynamique car elle est un mélange des musiques du monde grâce aux nouvelles technologies, à l’information et à la communication. Les artistes malgaches sont des best-sellers à l’étranger et sont bien classés sur les marchés de la musique du monde. Ayant débuté non seulement en chansons malgaches, mais aussi en français et en anglais, notamment dans le rap, ils font aussi de la musique orchestrale pure après leur succès dans le jazz et la dance music .

Madagascar, région de Haute Matsiatra, la route Nationale 7 // Madagascar, Haute Matsiatra region, the National Highway 7

Ce rapide aperçu de la culture serait incomplet s’il ne mentionnait pas la musique traditionnelle des chanteurs ambulants appelés « Mpihiragasy ». Se rapprochant de l’opérette occidentale par son mélange d’air entraînant et de narrateur, elle attire les masses par ses thèmes moralisateurs et connaît même une sorte de renaissance car on dit que les hauts fonctionnaires de l’Etat l’apprécient particulièrement et lui apportent leur soutien. Cet art très éclectique fait appel à la rhétorique, à la poésie, à la musique et à la danse mais n’hésite pas à ajouter de la morale et à insérer des hymnes religieux dans leurs compositions.
Alors que la danse traditionnelle malgache est liée à celle de nos cousins de Bali, par les mouvements des épaules et des mains autant que des jambes, de jeunes artistes se sont lancés dans la composition chorégraphique moderne et attirent l’attention de chorégraphes chevronnés d’Europe et d’Amérique.

C’est sans doute le cinéma qui a connu un démarrage fulgurant, grâce à des moyens de tournage numériques nettement plus onéreux à Madagascar que les anciennes productions cinématographiques. Au Festival de Durban, les très courts métrages présentés par Madagascar ont fortement impressionné le public, et sur place, diverses sociétés de production se sont déjà lancées dans l’aventure, avec un certain succès en voyant le public se bousculer pour voir les projections. Ce fut un tel succès que les mises en garde contre les œuvres de pirate sur DVD ou VCD sont devenues monnaie courante.

COUTUMES SPÉCIALES À MADAGASCAR

I.EXHUMATIONS

Dans la zone rurale, un aspect très intéressant, probablement lié aux habitudes étranges de la population, est l’Exhumation. A cela s’ajoutent la circoncision, le mariage et l’enterrement. Ces grands événements de la vie jalonnent le parcours terrestre du Malgache qui s’y aligne quelle que soit la religion ou l’idéologie à laquelle il appartient réellement.

Ces coutumes tenaces et profondément enracinées ne sauraient, comme certains membres du clergé protestant, être considérées comme un syncrétisme, voire comme une forme de paganisme à combattre à tout prix. Ils y voient en effet une sorte de culte des ancêtres, car encore beaucoup de Malgaches profitent de ces rites pour demander la bénédiction ou l’intercession de leurs défunts ancêtres. Les anthropologues, quant à eux, y voient un résultat évident des forts liens communautaires entre les vivants. En effet, suivant l’exemple bantou qui dit « je suis parce que nous sommes », beaucoup de Malgaches ne conçoivent pas la vie ou la mort comme étant asociale.

Les clans s’identifient comme ceux qui « vivent ensemble dans la même maison et reposent ensemble dans la même tombe ». Ainsi, dans la coutume malgache, il n’existe guère de tombes individuelles : il s’agit le plus souvent de caveaux communautaires, familiaux ou de clans où « les crânes sont réunis ». Les familles n’hésitent donc pas à engager des frais importants pour rapatrier les restes mortels de leurs proches et, pour le meilleur, pour ramener leurs cendres quelques années plus tard. Le gouvernement français l’a bien compris et a fait un effort considérable pour rapatrier en 1936 les cendres de Ranavalona III, mort en exil en Algérie dix-neuf ans plus tôt, et les déposer dans l’un des sept tombeaux du Palais de la Reine. Rien d’exceptionnel quand on sait que les cendres de Napoléon, déposées à Sainte-Hélène en 1821, ne furent ramenées en France qu’en 1845. Mais il s’agit là de deux exemples de chefs de gouvernement – symboles, que le rite malgache est assez couramment pratiqué généralement trois à quatre ans après leur mort. Rappelons que les tombes, si elles étaient exiguës, ne pouvaient accueillir aucun cercueil : les Malgaches sont donc enterrés dans un linceul de soie grossière qui pourrira presque à la même vitesse que la chair du défunt. C’est à peu près à ce moment-là que la famille va procéder à une exhumation du corps pour changer les linceuls. Un chercheur français se souvient d’une cérémonie où l’on enterrait les restes d’un ancêtre mort en mer lors de la longue traversée de l’océan Indien.

Il est préférable de mentionner le bain rituel annuel des reliques dans le pays royal de Sakalava. Comme dans ce dernier, les morts sont en effet rendus à leur lieu de repos éternel une fois le linceul changé ou lavé dans la mer. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une occasion de tristesse et de deuil mais d’une fête marquée par les sacrifices de zébus, la liesse, les festins, les danses et la musique. Un observateur moqueur, non informé du lien des Malgaches avec le sens de cette cérémonie, y voit « un jour de congé pour les morts qui sont transportés au village pour changer de vêtements, entendre de la musique et voir des festivités en leur honneur avant de revenir en fanfare dans leur cave ». Un autre étranger admirera une « éducation pratique pour la jeune génération qui a l’occasion de vivre en direct les coutumes et l’histoire de sa lignée… et en même temps d’entrer en contact avec de nombreux membres de sa grande famille dispersés dans tout le pays ».

II- La circoncision

Hérité de la tradition sémitique, sinon de la foi islamique, ce rite marque le petit garçon non pas à une quelconque confession ou à son allégeance à une foi particulière, mais à son appartenance au monde des hommes (interprétation moins acceptable) ou à son accession à l’âge adulte. La formule répétée tout au long des manifestations est la suivante : « Petit, tu es maintenant un homme ».

En effet, alors qu’en Afrique, la circoncision est souvent le passage de la puberté à l’âge adulte, à Madagascar elle intervient le plus souvent juste avant l’inscription à l’école, trop tôt pour le mariage. On pourrait presque dire que pour certains, ce rite signifie l’accession à la citoyenneté, puisque parfois l’inhumation dans la tombe ancestrale est interdite aux non-circoncis. La signification profonde du rite se retrouve dans les coutumes liées à la date et à l’heure de l’opération, à la collecte de l’eau de purification par de jeunes hommes forts, aux troncs de bananiers dans la maison, au prépuce avalé par un parent masculin, aux jouets offerts en cadeau, au rituel de salutation. Tout ce symbolisme n’est pas évident, sans une solide connaissance des coutumes ancestrales.

Ainsi, avant l’avènement de la médecine moderne, la circoncision était pratiquée pendant l’hiver pour éviter les infections qui pouvaient survenir pendant la saison chaude, lorsque les mouches abondent. Pour symboliser la future victoire du jeune garçon sur les embûches de la vie, les jeunes hommes qui allaient chercher l’eau purificatrice étaient lapidés tout au long du chemin de retour au village, ce qui les obligeait à courir en cours de route et à porter des boucliers. Quant au prépuce, le père, l’oncle ou le grand-père était chargé de l’avaler avec un morceau de banane pour éviter qu’il ne soit perdu ou mangé par un animal quelconque, ce qui contaminerait la consécration de l’humanité de l’enfant.

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Climat à Madagascar

Madagascar est une île tropicale de l’océan Indien.
Madagascar a deux saisons principales :
‘ une saison chaude et pluvieuse (l’été) qui dure 6 mois, de novembre à avril.
‘ une saison plus fraîche et sèche (l’hiver) de mai à octobre.

De par sa situation géographique, on dit généralement de Madagascar que son climat est tropical, car la majeure partie du pays se situe entre l’équateur et le tropique du Capricorne.

Il est bien sûr globalement plus chaud que les pays de la zone dite tempérée, mais selon la latitude et l’altitude des lieux et en fonction de la saison, il présente des différences significatives, allant d’un climat océanique chaud et humide à une steppe semi-désertique. La neige n’a jamais été enregistrée, mais la montagne d’Ankaratra peut facilement enregistrer des températures proches de zéro degré Celsius. Il y a peu d’étrangers qui, à leur arrivée dans le pays, ne se soucient que de leur casque à poils, de leur chemise et de leur short et, après quelque temps, ne quittent plus leurs manteaux, leurs cache-nez et leurs pulls. Ceci explique que l’on puisse récolter à Madagascar presque tous les fruits tempérés, sauf les cerises, et presque tous les fruits des pays chauds, sauf le fruit du dattier.

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Une des caractéristiques de ce climat est l’alternance entre la mousson, chaude et humide, et les alizés, froids et secs. Dans le premier cas, le pays est visité à plusieurs reprises par des cyclones dévastateurs qui peuvent rendre les déplacements terrestres très difficiles et rendre nécessaire la réhabilitation des infrastructures. Mais cette alternance semble favoriser la culture de produits d’épices à haute valeur ajoutée comme le café, la vanille et le litchi qui constituent l’essentiel des exportations de Madagascar. Même dans les périodes de températures extrêmes, il n’y a qu’un très petit nombre de personnes qui meurent de froid ou de chaleur comme cela peut arriver dans certains autres pays. La répartition inégale des précipitations handicape la partie sud de l’île, qui souffre d’un climat semi-désertique rendu encore plus difficile par la déforestation. L’économie de la région en souffre beaucoup, ce qui nécessite une gestion attentive de l’hydrologie et des ressources naturelles.

En été, le soleil se lève à 06h00 du matin et se couche à 05h30. En revanche, en hiver, le soleil se lève à 5 heures du matin et se couche à 7 heures du soir.

Les hautes terres centrales sont généralement plus fraîches et plus sèches. Pendant la saison froide, la température est d’environ 5°C. Cette partie de l’île vous emmène dans ses collines déboisées et une grande partie de l’agriculture, en particulier le riz.

La côte Est est la partie la plus humide de l’île. Il y pleut toute l’année, mais c’est là que se trouve le reste de la forêt tropicale luxuriante à feuilles persistantes.

La côte ouest est la région où le soleil est omniprésent et où se trouve le majestueux baobab.

Le climat de la partie nord de Madagascar est agréable toute l’année. L’extrême nord, Diégo Suarez, est très exposé aux vents et aux courants qui soufflent sur l’océan Indien.